Comment empêcher doucement un enfant de frapper


Un tout-petit agressif qui frappe les autres par colère peut être particulièrement préoccupant pour les parents. Les enfants d’âge préscolaire sont censés être des anges précieux, non féroces et féroces. Ainsi, certains parents, qui ne comprennent pas comment empêcher un enfant de frapper, peuvent se corriger excessivement et devenir eux-mêmes durs et agressifs. Mais c’est la mauvaise tactique. Une discipline sévère peut augmenter ce que les psychologues pour enfants appellent des «comportements extériorisés» comme frapper, donner des coups de pied, crier et mordre. Pour vraiment empêcher un tout-petit de frapper, les parents doivent redoubler de gentillesse et aider leur enfant à pratiquer des moyens acceptables d’exprimer sa colère.

Commencez avec des valeurs

Le fondement de toute discipline, que ce soit pour un tout-petit agressif qui frappe ou pour tout autre enfant, devrait être un ensemble de valeurs bien établies et bien communiquées. Lorsqu’une famille fonctionne à partir d’une base de valeurs prosociales et positives, il devient plus facile d’établir et de faire appliquer des règles.

Si la non-violence et la résolution pacifique sont une valeur pour votre famille, elles devraient être pratiquées par tous les membres de la famille. Et les règles liées à cette valeur devraient être clairement énoncées: «Nous ne frappons pas» ou «Nous ne blessons pas les autres» suffiront.

Modélisez le comportement que vous souhaitez voir

Les enfants se tournent vers les parents pour savoir comment vivre dans le monde. Voilà comment ils apprennent. Les parents qui veulent empêcher un enfant de frapper doivent donc s’assurer qu’ils ne frappent pas non plus.

La meilleure façon d’aider un enfant à apprendre des façons plus appropriées de gérer sa colère est de modeler ce comportement vous-même. Cela peut signifier prendre de grandes respirations lorsque vous êtes frustré, vous donner le temps de vous calmer ou simplement exprimer votre frustration verbalement, de manière calme.

Louez les réactions non violentes

le Guide de l’American Academy of Pediatrics sur le comportement agressif des tout-petits suggère aux parents de faire l’éloge du comportement approprié opposé lorsqu’il est remarqué. Cela semble un défi de taille, mais vous pourriez être surpris de la fréquence à laquelle un enfant réagit de manière appropriée. Après tout, le comportement bruyant a tendance à attirer davantage l’attention. Lorsque vous recherchez le bien, vous avez tendance à le trouver.

Lorsque vous remarquez que votre tout-petit est confronté à la frustration de manière appropriée, assurez-vous de le féliciter immédiatement. Aussi, expliquez clairement pourquoi vous les félicitez: « J’aime vraiment la façon dont vous vous êtes calmé! »

Donner une rétroaction immédiate et rediriger

Lorsque vous voyez un enfant frappé, vous devez dire «non» tout de suite et proposer une activité appropriée. Si un tout-petit frappe, donnez-lui autre chose à faire avec ses mains. Si la morsure, donnez-leur quelque chose d’approprié pour mordre.
Vous pouvez offrir une explication calme et précise («ça fait mal!»), Mais ce n’est pas le moment de faire des tentatives de raisonnement en profondeur. Les tout-petits n’apprennent pas en se faisant dire. Ils apprennent en regardant et en faisant.

S’entraîner

Le Dr Larry Kazdin du Yale Parenting Center place la pratique au centre de ses interventions comportementales auprès des tout-petits. Il note que le concept est similaire à celui de donner du temps aux pilotes dans un simulateur de vol – vous ne vous attendez pas à dire à quelqu’un comment voler et à attendre ensuite qu’il espère dans le cockpit et le fasse correctement la première fois.

Les parents peuvent aider les enfants à prendre l’habitude des réactions appropriées grâce à la pratique. Jouez un scénario dans lequel votre enfant pourrait souffrir de colère. Mais au lieu de frapper, offrez-leur une réaction plus appropriée avec laquelle vous pouvez vivre – peut-être un regard méchant, un pied piétiné ou des respirations lentes. Prenez le temps de pratiquer plusieurs fois par semaine jusqu’à ce que cela devienne une seconde nature.

Sachez quand appeler un professionnel

Dans de rares cas, l’intervention parentale peut ne pas être suffisante pour aider un enfant à gérer sa colère. Si la colère d’un enfant perturbe sa capacité d’apprendre ou de vivre une vie heureuse, il est possible qu’il y ait des problèmes plus profonds à considérer. Les signes avant-coureurs peuvent inclure des plaintes concernant le comportement agressif des tout-petits de la part des enseignants ou d’autres parents.

Parler à un pédiatre aidera les parents à comprendre si le comportement de leur enfant est lié à des retards de développement ou à d’autres problèmes de santé infantiles. Dans les pires circonstances, il y aura probablement des options de traitement qui aideront un tout-petit à vivre une vie plus épanouissante et heureuse.

Donnez-leur le bénéfice du doute

C’est dur d’être un enfant en bas âge. Premièrement, ils n’ont tout simplement pas développé les structures cérébrales qui permettent la maîtrise de soi. Deuxièmement, tout est mûr pour l’exploration mais la mobilité est limitée. Enfin, il y a tant à exprimer mais le vocabulaire et les capacités de communication sont encore en développement.

Les parents feraient bien d’avoir une certaine empathie. Votre tout-petit ne frappe pas parce qu’il est un mauvais enfant. Ils frappent parce qu’ils sont des tout-petits. Et au fur et à mesure qu’ils développent de meilleures façons de s’exprimer, les coups cesseront probablement.



Vous pouvez lire l’article original (en Angais) sur le sitewww.fatherly.com