La fonctionnalité bêta de Claude signifie que Vibecoding ne nécessitera désormais qu'un message Slack



Si vous travaillez dans un endroit qui implique parfois du code cassé, suivi par quelqu'un qui envoie un ping à un collègue dans Slack avec un message harcelé comme « hé @[human’s name] pouvez-vous proposer une solution rapide à ce problème ?😬 » Anthropic vient de publier une fonctionnalité bêta destinée à sortir cet humain de la boucle.

Selon SiliconANGLEAnthropic teste une version basée sur Slack de Claude Code, son agent de codage. L'intention est qu'il puisse rattraper son retard sur une discussion donnée, analyser le contenu de l'échange en une tâche d'ingénierie, puis accéder à votre base de code et effectuer la modification. En d’autres termes, Claude Code peut désormais, en théorie, supprimer la partie du vibecoding où quelqu’un doit transpirer en passant à l’onglet Claude Code de son navigateur et en insérant une invite.

SiliconANGLE (dont je prends les mots au pied de la lettre parce que je ne prétends pas savoir coder) dit qu'après un message Slack, Claude Code peut désormais créer de nouveaux fichiers, modifier le code existant, tester son propre travail et itérer, le tout après une conversation lente détaillée entre humains, suivie de quelque chose comme « @Claude répare ça ».

Les implications sont troublantes, même si l’on ne s’inquiète pas du remplacement potentiel des travailleurs humains. Un agent IA peut être à l'affût sur Slack en attendant des instructions, un peu comme une Amazon Alexa trop sensible attendant son mot d'activation. Des remarques parasites peuvent potentiellement devenir des tâches confiées à un logiciel capable de causer des dégâts.

Pire encore, la fonctionnalité Slack permettrait à la personne la moins sophistiquée techniquement d’une équipe donnée de prendre sur elle d’attribuer des tâches vastes et complexes au bot. Par exemple, je suis blogueur et lire à ce sujet m'a fait penser : oh wow, si nous avions ça, je pourrais corriger mes propres bugs chaque fois que je les trouve. Si vous êtes un véritable ingénieur logiciel, cela devrait être une pensée très effrayante.

Selon le site de données commerciales DemandsageSlack compte 47,2 millions d'utilisateurs quotidiens travaillant dans plus de 750 000 organisations, dont 77 % des entreprises Fortune 100. Cela fait beaucoup de gens qui devraient à tout prix être tenus à l'écart de cette fonctionnalité bêta de Claude.



Vous pouvez lire l’article original (en Angais) sur le sitegizmodo.com