Le Canada est maintenant prêt à punir les crimes commis sur la Lune


L'équipe d'astronautes de l'Agence spatiale canadienne 2017.  Arrière : Jenni Sidey-Gibbons.  Devant, de gauche à droite : David Saint-Jacques, Joshua Kutryk, Jeremy Hansen.

Les astronautes pourraient désormais faire face à des accusations criminelles pour des crimes commis sur le chemin de la Lune.
Photo: NASA/Bill Stafford

Il y a plus de 50 ans, les astronautes d’Apollo partaient 96 sacs de leurs propres déchets à la surface de la Lune. Mais ils ne craignait pas vraiment d’être frappé d’une amende pour avoir jeté des ordures, car l’espace – y compris la Lune – a été une région largement anarchique. Les législateurs canadiens espèrent changer cela.

Le Canada a modifié son code criminel jeudi pour permettre la poursuite des crimes commis par des astronautes canadiens lors de voyages sur la Lune ou sur la surface lunaire elle-même. Les astronautes étrangers qui menacent la vie ou la sécurité d’un astronaute canadien peuvent également être punis par la loi canadienne, selon pour diffuseur Radio-Canada.

Le code criminel du Canada avait déjà inclus les crimes commis par ses astronautes à bord de la Station spatiale internationale comme punissables par la loi. Mais la récente modification tient désormais compte de la participation de l’Agence spatiale canadienne au prochain Programme Artémispar lequel la NASA a l’intention de renvoyer des personnes à la surface de la Lune plus tard cette décennie, et peut-être dès 2025.

La mission Artemis 2, dans laquelle une capsule Orion avec équipage se rendra sur la Lune et en reviendra sans atterrir, inclure un astronaute canadien. Le Canada fournit également un bras robotique au Lunar Gateway, un avant-poste prévu en orbite autour de la Lune. L’Agence spatiale européenne, ainsi que l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale, participent également au programme Artemis.

Alors que ces collaborations internationales prennent forme au milieu d’une industrie en évolution, il est devenu plus crucial de reconsidérer les lois actuellement en place en matière de gouvernance de l’espace. Dans l’état actuel des choses, l’espace est vaguement régie par la Traité sur l’espace extra-atmosphérique de 1967, qui a été écrit à la lumière de la course à l’espace entre les États-Unis et l’Union soviétique. Le traité n’a pas été mis à jour depuis, et l’article 6 de l’Outérus Srythme TLa loi stipule que les nations superviseront les activités de leurs citoyens dans l’espace.



Vous pouvez lire l’article original (en Angais) sur le sitegizmodo.com