Le plus beau cadeau que vous puissiez offrir à l’amour est votre plénitude



 

Nous sommes culturellement endoctrinés par l’idée que nous sommes en quelque sorte incomplets, un vase brisé, une phrase inachevée, une demi-paire de ciseaux. On nous enseigne que le véritable amour est le moment où une belle inconnue arrive pour enfin remplir l’espace vide en nous. Ce récit insidieux se perpétue dans chaque comédie et ballade romantique, nous convainquant que l’accomplissement de soi est facultatif, voire égoïste.

C’est le grand et déchirant mensonge de la romance moderne. C'est aussi un attente paresseuse.

Lorsque vous recherchez votre « autre moitié », vous ne cherchez pas un partenaire ; vous cherchez désespérément un secours. Vous confiez le fardeau de votre propre bonheur et de votre estime de soi à une autre personne, un poids qu’aucun être humain ne peut ou ne devrait porter. Cette dépendance sert souvent de tactique dilatoire, retardant le dur travail nécessaire de découverte de soi parce que vous pensez que la réparation est le travail de quelqu'un d'autre.

Cet amour « basé sur les besoins » semble passionné et intense parce qu'il s'agit d'un jeu émotionnel à enjeux élevés, mais il s'agit en réalité de deux personnes qui s'accrochent l'une à l'autre par peur.

L'épuisement de l'accrochage

Une relation fondée sur le besoin est intrinsèquement instable. Un amour fondé sur la dépendance n’est pas un fondement ; c’est un piège compliqué et aux enjeux élevés. Lorsque votre estime de soi dépend de la présence de votre partenaire, chaque désaccord devient une crise et chaque instant de distance ressemble à une menace existentielle.

Cette dépendance se manifeste de manière modeste et épuisante :

  • Le partenaire du projet : Vous attendez d'eux qu'ils résolvent les problèmes que vous n'avez pas résolus : votre anxiété, votre manque de but, votre solitude.
  • Le vampire émotionnel : Vous drainez leur énergie parce que vous avez besoin d’une validation constante et de l’assurance que vous êtes aimable. Une relation de dépendance considère le temps passé seul par un partenaire non pas comme un espace sain, mais comme un abandon.
  • La peur de l'espace : Vous confondez l’attachement physique et émotionnel avec l’intimité, croyant que s’ils vous aimaient vraiment, ils n’auraient jamais besoin de passer du temps seuls. Cela se traduit par une manipulation subtile, souvent inconsciente, pour contrôler leur temps et leur attention, les empêchant de développer leur propre intégralité.

Ce genre d'amour est épuisant. Cela ne crée pas de joie ; cela crée un système complexe et aux enjeux élevés dans lequel les deux personnes sont responsables du maintien de l’autre à flot. Finalement, une personne, ou les deux, sombre sous le poids des attentes.

Le travail terrifiant de l’achèvement de soi

L’acte le plus courageux de toute une histoire d’amour est de déclarer : « Je ne suis pas la moitié. Je suis entier. »

Cela ne veut pas dire que vous ne vous sentez jamais seul ou que vous ne désirez pas de compagnie. Cela veut dire que quand tu es seul, tu es suffisant. Cela signifie que vous avez pris la responsabilité de remplir votre propre espace intérieur, sans attendre que quelqu’un d’autre le fasse.

C’est la phase de la vie où vous trouvez vos passions, guérissez vos blessures profondes et apprenez à vous asseoir avec votre propre immobilité. C'est terrifiant parce que vous devez faire face aux choses dont vous espériez que « l’autre moitié » vous détournerait.

Ce travail comporte des étapes cruciales et douloureuses :

  1. Fixer des limites : Apprendre à dire « non » pour protéger votre temps et votre énergie émotionnelle, enseignant ainsi aux autres et à vous-même que votre valeur est intrinsèque et ne dérive pas du service.
  2. Travail de deuil : Faire le deuil du partenaire idéalisé et parfait qui était censé résoudre tous vos problèmes. Cette personne n’existe pas, et abandonner ce mythe est libérateur.
  3. Construire une vie intérieure : Développer des intérêts et des objectifs qui n’ont rien à voir avec l’état de votre relation. Cette richesse intérieure est le véritable capital que vous apportez à un partenariat.

 

Mais voici l'ironie profonde : le moment où vous réalisez que vous n'avez pas besoin d'un partenaire pour survivre est le moment précis où vous devenez vraiment prêt pour un amour mature et durable.

«Mohabbat vo nahin jo gham me saath de, Mohabbat toh vo hai jo tanhai mein bhi raahat de. (L'amour n'est pas ce qui te soutient dans le chagrin, L'amour est ce qui vous donne la paix même dans la solitude.)

Le don de choisir, sans avoir besoin

Lorsque deux personnes entières se réunissent, la relation passe d'une transaction à un célébration. La dynamique est celle d’une alliance et non d’une fusion.

Lorsque vous choisissez quelqu’un, vous ne dites pas : « J’ai besoin que tu me complètes ». Vous dites, «Je suis complet et je choisis de partager mon abondance avec vous.»

Une relation basée sur le choix se nourrit de :

  1. Indépendance partagée : Vous avez tous les deux des vies, des amis et des passions séparés qui nourrissent votre âme individuelle. Lorsque vous vous remettez ensemble, vous enrichissez la relation de nouvelles perspectives, plutôt que de l’étouffer par la dépendance.
  2. De la joie, pas du sauvetage : Votre partenaire est une source de joie et de partenariat, pas un radeau de sauvetage. Vous vous soutenez mutuellement dans la douleur sans intérioriser la responsabilité du bonheur de chacun.
  3. Espace sans peur : Vous pouvez vous accorder de l’espace et de la liberté sans craindre que cela signifie un abandon. La confiance est absolue car vous savez que leur départ ne vous détruira pas, mais seulement vous attristera.

 

C'est un amour mature. C’est plus calme, plus profond et bien plus puissant que la passion tenace et désespérée de la codépendance. Ce sont deux piliers, hauts et solides, qui choisissent de construire ensemble un beau toit au-dessus de leurs têtes.

« Apni zaat se jo mila, woh kaafi hai, Doosron ke hisse ki khushi ki talab na kar. (Ce que j'ai reçu de moi-même suffit, N'aspirez pas au bonheur qui appartient aux autres.)

Arrêtez de chercher une personne pour réparer vos fissures. Commencez à construire la forteresse que vous avez toujours été censé être. Ce n'est qu'alors que vous pourrez inviter une autre âme souveraine à se tenir à vos côtés, non pas comme votre pièce manquante, mais comme votre bien le plus précieux. co-voyageur. C’est le seul chemin vers un amour durable, résilient et véritablement libre.

Ce message était publié précédemment sur medium.com.

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Crédit photo : Shamblen Studios sur Unsplash

 

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