Par amour, dans l’apathie…


C’était mon anniversaire la semaine dernière.
Je n’ai jamais redouté de vieillir… en fait, je pense que je gagne de plus en plus de clarté sur moi-même d’année en année. Les nuages ​​​​d’idéalisme, de romance et les notions stupides de perfection s’estompent et il devient plus facile pour moi d’accepter le chaos qu’est la vie… au lieu de le combattre comme je le faisais quand j’étais plus jeune.

42 ans est un bon âge, ma fille est une adolescente et elle semblait plus excitée que moi par mon anniversaire. Mon mari a fait la routine des fleurs, des gâteaux et les suspects habituels ont été invités à dîner, le même couple avec qui nous socialisons ou devrais-je dire des bulles avec qui nous socialisons depuis le coup de covid.

Quelle année ça a été !!

L’année dernière cette fois, j’étais encore sous le choc des séquelles du « sexe » avec mon mari après quatre ans… il y a eu des étapes, mais J’ai déjà écrit à ce sujet.

Un an a passé… ça a été dur.

Après d’innombrables tentatives infructueuses et répétées de communication avec mon mari, essayant désespérément de raviver ce qui est perdu, et essayant de lui faire me voir comme une femme… j’ai finalement abandonné.

Je lui ai parlé une dernière fois, lors de notre dîner d’anniversaire rituel, et j’ai dit à hje suis ce que j’ai ressenti. Je veux qu’il soit détendu, plus heureux… de toutes les manières possibles.

Ce fut un voyage long, atroce, épuisant et évolutif. Ce processus lent et délibéré de la rupture de mon mariage, en une simple situation de coparentalité… m’a changé, nous.

Nous (mari et moi) ont tous les deux beaucoup appris, je suppose (ne peut pas vraiment parler pour lui, car il me parle à peine).

Une chose que j’ai apprise avec certitude, c’est que nous ne sommes toujours pas prêts à divorcer. La pression combinée de nos familles et amis traditionnels rend cela impossible. Rien que d’y penser me donne envie d’aller dormir… ce serait une tâche herculéenne, et aucun de nous n’est encore prêt pour cela.
Mais ça viendra, tôt ou tard. Je n’ai jamais écrit cela auparavant… mais maintenant je le suis.

Avant, nous avions des préoccupations fondamentales et de la camaraderie… maintenant, il n’y a qu’un stoïcisme neutre.

Il n’y a rien là-bas.

Oui, nous faisons nos devoirs, nous veillons au bien-être et à la sécurité de notre unité, de notre famille. Mais sinon… nous sommes tous les deux détachés, distants, désintéressés. Il y a beaucoup de mots pour décrire cela.

Cela le rend probablement très heureux, car j’ai arrêté… d’essayer de nous réparer. Il n’y a plus rien à réparer pour moi.

Mais il….Il est délirant je pense. Soit il est doué pour tenir cette comédie, soit il s’est convaincu que j’ai en quelque sorte accepté la vie de célibat, et tout à coup une personne très sexuelle et romantique comme moi vit avec bonheur la vie de nonne, sans passion ni intimité dans sa vie…pour toujours !!

Whoa whoa, mec !!! Pas question….Je vais mourir en essayant de baiser, j’espère avec l’homme que j’aime.

Prenez ma fête d’anniversaire… nous buvions, discutions avec le couple que nous avions invité. La dame a commenté à quel point j’avais de la chance parce qu’il m’a offert des fleurs et un gâteau, « si romantique »… ce sont les mots qu’elle a utilisés.
Je n’ai pas pu m’empêcher de ricaner, (pour ma défense j’avais déjà aspergé une demi-bouteille de rouge). Sa réaction a été instantanée, il s’est immédiatement énervé et a demandé : « Pourquoi ricanez-vous ? », ce à quoi j’ai ri encore plus fort. Il était furieux que je puisse le voir, mais je ne me suis pas engagé dans cette dispute foutue.

Je savais ce qu’il pensait… Comment oserais-je ternir l’image de son mari parfait en public ?

Il se fait certainement des illusions sur l’état des choses…ses réactions ne cessent de me surprendre.

Putain, qu’est-ce qu’il pense vraiment ? Il y a quatre putains d’années… il a proclamé une perte de passion pour moi, puis il m’a bu de manière inattendue l’année dernière… refusant de le reconnaître pendant des mois jusqu’à ce que j’explose…

Depuis lors, c’est le calme… et cela ne ressemble pas au calme d’avant la tempête. Cela ressemble plus aux ruines des séquelles…
Cassé, inondé, endommagé… mais toujours, calme, tranquille.

Je me suis toujours demandé quel était exactement le contraire de l’amour… pendant longtemps j’ai pensé que c’était la haine…

Apathie

Oui, c’est ce que c’est. Ce n’est pas de la haine… ce n’est sûrement pas de l’amour. C’est de la vieille APATHIE.

[ ap-uh-thee ]nom, pluriel ap·a·thies.

— absence ou suppression de passion, d’émotion ou d’excitation.

— manque d’intérêt ou de préoccupation pour les choses que les autres trouvent émouvantes ou excitantes.

Également ap·a·thei·a, ap·a·thi·a [ap-uh-thee-uh]. Stoïcisme. l’absence d’émotion de toute nature.

Mon mariage est ce … Apathie, Indifférent … Calme.

Le silence était assourdissant, mais maintenant j’y suis habitué. J’espère qu’il restera silencieux.

Joyeux anniversaire à moi!!

Ce poste était précédemment publié sur Hello, Love.

***

Vous pourriez aussi aimer ceux-ci du projet Good Men


Rejoignez The Good Men Project en tant que membre Premium dès aujourd’hui.

Tous les membres Premium peuvent voir The Good Men Project sans publicité.

Un abonnement annuel de 50 $ vous donne un laissez-passer tout accès. Vous pouvez faire partie de chaque appel, groupe, classe et communauté.
Un abonnement annuel de 25 $ vous donne accès à une classe, à un groupe d’intérêt social et à nos communautés en ligne.
Un abonnement annuel de 12 $ vous donne accès à nos appels du vendredi avec l’éditeur, notre communauté en ligne.

Enregistrer un nouveau compte

Besoin de plus d’informations ? Une liste complète des avantages est ici.

Crédit photo: Pexels





Vous pouvez lire l’article original (en Angais) sur le sitegoodmenproject.com