Entre 2011 et 2013, le quatuor suédois Dating a viré Trois incroyable albums à l’intersection du shoegaze, du post-rock, de l’emo, du post-hardcore, de l’indie-pop et de divers autres genres de rock underground dignes d’une couvaison expressive. Ils n’avaient rien sorti depuis huit ans jusqu’au week-end dernier, quand un nouvel album intitulé Je préférerais ne pas a émergé sur leur page Bandcamp. Il règne.
À certains égards Je préférerais ne pas me rappelle Parannoul, le mystérieux artiste solo coréen dont l’ambitieux effort lo-fi Pour voir la prochaine partie du rêve a été l’une des plus agréables surprises de cette année. Mais il y a beaucoup de Deftones dans l’approche de Dating : claquant agressivement, négligé, à la limite du dérèglement, flou d’une manière qui efface le fossé entre les fantasmes oniriques et les cauchemars éveillés. C’est bruyant comme l’enfer, lourd de densité sonore et émotionnelle. Les guitares étouffent tout dans un fuzz vaporeux. Les voix oscillent entre un gémissement et un gémissement. Les tambours claquent si fort.
La portée et l’ambiance de cette musique me donnent également des nuances de Sigur Rós, Broken Social Scene, Greet Death et American Pleasure Club, entre autres. Mais plutôt que de continuer à faire des comparaisons, je vais vous demander d’écouter simplement ce foutu album, qui, je le répète, fait la loi. Vous le trouverez ci-dessous.
Vous pouvez lire l’article original (en Angais) sur le blogwww.stereogum.com