Aborder l’inclusion des hommes de couleur dans la prévention du VIH – Talking About Men’s Health™


J’ai grandi dans une communauté de foi affirmée qui avait un ministère de sensibilisation au sida au début des années 1990, ce qui était un geste radical pendant cette période et une déclaration qui, je l’espère, aidera à encadrer mon histoire. Depuis 16 ans, le VIH occupe une place importante dans ma vie. Bien que mon statut sérologique soit négatif, j’ai opéré en tant qu’homme noir aimant le même sexe (SGL), créant des espaces et faisant le travail.

À 15 ans, j’ai suivi ma première formation sur la façon d’avoir des conversations sur les préservatifs et le dépistage. À 23 ans, cela m’a frappé de près lorsqu’un de mes amis les plus proches m’a révélé son statut. À 24 ans, je suis entré dans une nouvelle réalité lorsque je me suis accepté en tant qu’homme gay. J’ai utilisé ma connaissance et mon expérience pour lutter contre le VIH dans ma communauté.

Les Noirs représentent 42 % des nouveaux diagnostics de VIH aux États-Unis. Parmi cette population, la plupart des nouveaux diagnostics proviennent d’hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) (voir la fiche d’information du CDC intitulée « HIV and African American People », disponible ici. Selon la fiche d’information, certains des principaux facteurs à l’origine de ces chiffres sont le racisme, la stigmatisation liée au VIH et l’homophobie. De plus, d’autres facteurs tels que l’éducation, le statut de logement et la pauvreté limitent l’accès aux services de prévention du VIH.

L’incidence du VIH dans la communauté noire SGL est significativement plus élevée que chez nos homologues blancs. Cela m’a attristé de voir des amis à moi être diagnostiqués; ils n’avaient pas leur mot à dire.

Voir des amis naviguer dans la vie avec la stigmatisation du VIH qui leur est attachée, ainsi que toutes les autres circonstances auxquelles les hommes noirs SGL sont confrontés, a affecté mon esprit. Ils vivaient à l’intersection d’être noir et gay avec le VIH. La plupart du temps, ils n’ont pas eu le privilège de disposer du temps nécessaire pour traiter l’annonce de leur diagnostic. Il est souvent passé d’un diagnostic à un mode de survie, ce qui est souvent le sort des personnes de couleur devant naviguer dans le système de santé de ce pays. Lorsque nous nous adressons à cette communauté, considérons ce qu’un diagnostic de VIH fait à la santé mentale d’une personne.

Ma maison d’église était radicalement différente de la plupart. Alors que j’étais affirmé et accepté, d’autres étaient stigmatisés et honteux. Ces tactiques ne servent qu’à pousser les gens à adopter des comportements à plus haut risque. Je pense souvent à tout ce que j’aurais pu aider si j’avais réalisé plus tôt que ma voix comptait.

Comme un Arrêtons le VIH ensemble (Ensemble) Ambassadeur communautaire, ma mission a été de répondre à ces facteurs et de créer des espaces où les hommes SGL sont libres d’être eux-mêmes et de répondre à leurs problèmes de santé sexuelle. La création d’espaces d’affirmation comme mon environnement d’église crée un rapport nécessaire dans des endroits où la méfiance envers les institutions est souvent très élevée. Dans mon travail de Ensemble Ambassadeur communautaire, j’ai trouvé que l’utilisation de matériaux qui résonnent avec ma communauté aide à établir ce rapport et cette confiance. Ensemble offre une gamme d’outils pour aborder la prévention, le dépistage et le traitement du VIH et mettre fin à la stigmatisation du VIH dans la communauté. En savoir plus sur Ensemble Ressources ici.

Mettre le plaidoyer et l’éducation au premier plan peut créer des espaces de soutien pour les hommes SGL. Mon travail de justice sociale alimente mon travail sur le VIH. En tant qu’homme gay ouvertement noir, jour après jour, j’ai choisi de manière désintéressée de mettre ma sécurité en jeu dans la quête de justice pour les personnes qui ne voient peut-être pas mon humanité. Ce même processus de réflexion peut s’appliquer à la manière dont la prévention, la sensibilisation et les soins sont présentés aux hommes SGL noirs et bruns naviguant dans les systèmes de santé, en particulier ceux attachés aux établissements de santé publics. Nous rencontrons des praticiens, des prestataires, du personnel d’intervention en cas de maladie et d’autres personnes dont les pensées s’alignent sur ce même concept.

J’ai combiné ma passion pour la justice sociale et l’organisation de base grâce à mon implication avec HEARTS (Health Empowerment and Responsibility to Self). Ce programme était composé d’hommes homosexuels noirs qui ont été placés dans différents centres de santé pour créer un environnement clinique inclusif et culturellement compétent. Cette initiative a fourni des services de sensibilisation, d’éducation et de liaison PrEP d’une manière positive. Cette initiative a créé un environnement de soutien pour les personnes SGL en augmentant l’accès aux services liés au VIH.

Après avoir passé 5 ans au département de la santé de Houston, j’ai fondé Saint Noir, une organisation dédiée à accroître l’inclusion des personnes queer noires dans les arts et la culture. Cette initiative aborde la sensibilisation par le biais des arts culturels, des événements organisés de manière stratégique et de la programmation.

Comme un Ensemble Ambassadeur communautaire, j’utilise cette plateforme pour représenter artistiquement l’expérience SGL Black tout en promouvant les quatre piliers de Ensemble: dépistage, traitement, stigmatisation et prévention.

Cet effort nous oblige tous à travailler ensemble pour arrêter l’épidémie de VIH. Je termine en posant la question inspirée du modèle d’intervention VIH de Bodemé : « Que feriez-vous différemment si vous vous considérez comme étant divin ? »

Mon appel à l’action est que l’innovation et la créativité rencontrent la sensibilisation. Cela signifie que nos agences gouvernementales de santé doivent : 1) envisager des pratiques de recrutement inclusives et donner la priorité aux membres de la communauté ; 2) comprendre le véritable allié pour connaître les besoins des personnes qui génèrent leurs données et leur financement ; et 3) respecter une perspective communautaire authentique. Grâce à ces approches, nos objectifs de mettre fin à l’épidémie de VIH et d’atteindre l’objectif zéro deviennent plus concrets et accessibles lorsque les voix concernées ont leur mot à dire et lorsque les vies les plus bouleversées par cette épidémie ont une place de choix à la table.

L’inclusion et la représentation plutôt que l’exploitation est une forme de réduction des risques. Alors travaillons tous pour arrêter le VIH Ensemble.

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Vous pouvez lire l’article original (en Angais) sur le sitewww.talkingaboutmenshealth.com