Tais-toi, mec : les meilleurs commentaires de la semaine


Je vais surtout parler du premier single en face A ici, car c’est celui que je connais le mieux de toute façon. Je réserverai aussi de la place pour l’autre single. Je pense que c’est comme ça que je vais faire ça…

Je ne suis pas sûr d’être sous-estimé, mais j’ai toujours pensé que Toni Braxton était un peu sous-estimé par rapport à Mariah et Whitney. Elle est tout aussi douée pour livrer des performances émotives, sinon mieux, et possède l’une des voix féminines les plus distinctes de tous les temps. Dès que vous entendez une de ses chansons, vous savez tout de suite que c’est elle. Toujours aimé la profondeur naturelle de sa voix chantée, cela la distingue vraiment des autres interprètes imo.

Je pense aussi que ses ballades sont tout aussi agréables que ses tubes de tempo moyen à rapide. J’ai placé « Breathe Again » parmi mes favoris pour 1993, et je m’en tiens à cela. Une voix très chargée d’émotion là-bas. Pareil pour « Tu veux dire le monde pour moi », que j’avais envisagé de mettre sur ma liste proprement dite. Et les deux sont excellemment produits. Je n’arrivais pas à croire à quel point ils avaient vieilli tous les deux en les réécoutant. Elle et Babyface sont les meilleures collaboratrices musicales l’une de l’autre en ce qui me concerne.

J’avais entendu ces deux chansons et un futur numéro un assez souvent en grandissant. Mais, je n’avais jamais entendu « You’re Makin’ Me High » jusqu’à ce que j’aie regardé une vidéo pop-up (fait amusant préféré : Braxton a pratiqué le chant sur les disques de Barry White quand il était enfant !) marathon sur VH1 Classic un jour. Donc, j’ai essentiellement découvert la chanson à travers la vidéo et… Ouais, ce n’est certainement pas timide à propos de son message. Mais, je l’admets, j’encourage toujours des chansons comme celle-ci dans lesquelles les femmes expriment leur sexualité. Je pense que cela peut être considéré comme un sujet tabou, comme s’il valait mieux que nous ne soyons pas considérés comme des êtres sexuels avec ce genre d’agence. C’est un énorme argument de vente de cette chanson imo : assez audacieux en termes d’expression mais aussi timide dans d’autres parties. Cette dynamique push-and-pull le rend intéressant d’un point de vue lyrique.

Ensuite, il y a le fait que c’est un bop de tout premier ordre ! Il a un bpm stable, idéal pour le groove. Braxton elle-même s’en moque positivement aussi, elle en sous-estime une grande partie mais l’emballe pour le refrain. Cette livraison est ce qui me ramène encore et encore à « You’re Makin’ Me High ». Je l’ai adoré dès que je l’ai entendu pour la première fois et je l’aime toujours aujourd’hui. Je me risquerais à le mettre parmi ses meilleurs singles. Un 10 !

Quant à « Let It Flow », je pense que je l’ai peut-être entendu dans l’une des parties de Waiting to Exhale que j’ai vu dans le passé. Et je le mettrais aussi haut là-haut. Je pense que ces arrangements légers de guitare acoustique ont toujours bien convenu à la voix de Braxton, et celui-ci ne fait pas exception. J’aime le message général, qui est toujours réconfortant à entendre : ne vous précipitez pas et ne vous contentez pas, les bonnes relations vont à leur rythme. C’est la descente du bain moussant de l’autre face A, chaleureuse et apaisante. Je pense que je vais faire un 9 ici.

Inutile de dire que ce fut une grande époque pour Toni Braxton. Je ne peux pas attendre jusqu’à ce que nous arrivions à son prochain numéro un… Heureusement que ce ne sera pas long !





Vous pouvez lire l’article original (en Angais) sur le sitewww.stereogum.com