Imaginez ceci: vous entrez dans une pièce animée de visages inconnus. La musique se relance, les conversations se fondent dans une cacophonie et les gens se déplacent sans effort d'un groupe à un autre. Certaines personnes rayonnent d'énergie lorsqu'ils s'engagent, tandis que d'autres planent sur les bords, observant, en attendant peut-être le moment parfait pour se joindre à nous – ou peut-être à l'espérer complètement. Maintenant, placez-vous dans cette scène.
Êtes-vous du genre à vous présenter en toute confiance, à prospérer dans le buzz social? Ou ressentez-vous l'envie de battre en retraite, de chercher un coin calme ou d'atteindre votre téléphone pour échapper à une petite conversation? Peut-être que vous êtes quelque part entre les deux – à l'aise dans les contextes sociaux, mais aussi besoin de temps seul pour vous recharger.
Pendant la plupart de nos vies, nous nous sommes identifiés à l'une de ces tendances, nous étiquetant comme des introvertis ou des extravertis. Nous supposons que nous sommes fermement dans un camp ou dans l'autre. Mais que se passe-t-il si cette vue binaire est incomplète? Et si la façon dont vous vous êtes vu toutes ces années ne raconte pas toute l'histoire? Et si les catégories introverties et extraverties ne sont pas aussi rigides qu'elles le semblent?
Voici la vérité surprenante: personne n'est entièrement un introverti ou un extraverti. Si vous avez déjà eu l'impression de ne pas intégrer à l'une ou l'autre catégorie, vous n'êtes pas seul. Vous pourriez tomber quelque part entre les deux. Cette idée remonte à l'une des figures les plus influentes de la psychologie: Carl Jung.
Au début du 20e siècle, Jung a introduit une théorie révolutionnaire qui a remodelé notre compréhension de la personnalité. Il a fait valoir que l'introversion et l'extraversion ne sont pas seulement destinées à être sociales ou timides – c'est la façon dont nous dirigeons notre énergie mentale. Encore plus intrigant, il croyait que la plupart des gens ne s'intègrent pas parfaitement dans une seule catégorie.
Si vous vous êtes déjà demandé si vous êtes vraiment un introverti ou un extraverti – ou si vous vous sentiez comme un mélange des deux – c'est pour vous. À la fin de cet article, vous gagnerez une nouvelle perspective sur la personnalité, qui se déplace au-delà des étiquettes simplistes. Explorons la théorie fascinante de Carl Jung et découvrons la vérité sur qui vous êtes vraiment.
Les deux énergies de l'esprit
Carl Jung a proposé que tout le monde tombe dans l'une des deux orientations psychologiques primaires: introversion ou extroversion. À première vue, ces concepts semblent simples. Les introvertis sont souvent considérés comme des penseurs silencieux et réservés, tandis que les extravertis sont considérés comme des orateurs sociaux sortants. Mais la perspective de Jung était beaucoup plus nuancée.
Il ne décrivait pas seulement le comportement social; Il plongeait dans quelque chose de plus profond – la façon dont nous dirigeons notre énergie mentale, qui se trouve au cœur de notre fonctionnement psychologique.
Jung croyait que les gens diffèrent non seulement par la sociabilité, mais dans la façon dont ils interagissent avec le monde, recharge et concentrent leur attention. Les introvertis dirigent leur énergie vers l'intérieur. Leur monde intérieur – pensées, émotions et idées – se sent plus réels et significatifs que le monde extérieur.
Ils recherchent la solitude non pas parce qu'ils n'aiment pas les gens, mais parce que la pensée profonde et la réflexion les dynamisent. Ils traitent les événements en interne, rejouant souvent des conversations et envisageant des émotions longtemps après le passage d'un événement.
Les extravertis, en revanche, dirigent leur énergie vers l'extérieur. Le monde extérieur – les gens, les conversations, les nouvelles expériences – se sent plus vifs et engageants pour eux. Ils prospèrent sur l'action, l'interaction sociale et la stimulation externe. Ils traitent des événements tels qu'ils se produisent, pensant souvent à haute voix et répondant à leur environnement en temps réel.
Mais voici la torsion: Jung ne croyait pas que quiconque était purement un introverti ou un purement extraverti. Nous étiquetons souvent nous-mêmes et les autres en termes absolus: «Je suis un introverti; Je n'aime pas les grands rassemblements « ou » c'est une extraverti; Elle aime être le centre de l'attention. Le travail de Jung a révélé quelque chose de plus profond: personne n'est entièrement l'un ou l'autre.
Imaginez deux personnes lors d'une fête. L'une est la vie de la foule, se déplaçant d'un groupe en groupe, en riant et en racontant des histoires. L'autre est assis tranquillement dans un coin, absorbé par une conversation profonde avec un ou deux amis. Il est facile d'étiqueter le premier comme un extraverti et le second en tant que introverti.
Mais que se passe-t-il si le papillon social a besoin d'heures de solitude le lendemain pour récupérer? Et si le calme aime se produire sur scène devant des milliers?
Jung a fait valoir que l'introversion et l'extraversion existent sur un spectre, la plupart des gens se situant quelque part entre les deux plutôt que les extrêmes. La psyché humaine, selon Jung, est dynamique – une interaction constante entre ces deux énergies.
Si vous vous êtes déjà senti épuisé après trop d'interaction sociale ou agitée après trop de solitude, vous avez connu cette lutte à la corde interne de première main.
Jung pensait qu'à mesure que nous mûrissons, nous commençons à intégrer des tendances introverties et extraverties dans notre personnalité. Quelqu'un qui était un enfant timide et livresque pourrait devenir un orateur public confiant mais apprécier toujours son temps seul.
Un adolescent très social pourrait ensuite découvrir un amour pour une introspection profonde. Nous ne restons pas seulement introvertis ou extravertis toute notre vie; Nous évoluons, nous nous adaptons, nous équilibrons.
L'Ambivert: le meilleur des deux mondes
Voici la partie la plus fascinante: la théorie de Jung a conduit à la prise de conscience que beaucoup de gens ne s'identifient pas fortement comme des introvertis ou des extravertis. Au lieu de cela, ils existent sur le terrain d'entente. C'est là que le concept de l'ambivert entre en jeu.
Un ambivert est quelqu'un qui a un équilibre de traits introvertis et extravertis. Contrairement à l'hypothèse classique que les gens sont l'un ou l'autre, les ambiverts se déplacent naturellement entre ces tendances en fonction de la situation.
Carl Jung croyait que si la plupart des gens avaient une tendance dominante – soit l'introversion ou l'extraversion – ils ne sont pas rigidement fixés dans une seule catégorie. Au lieu de cela, leur personnalité peut s'adapter, se déplaçant de manière fluide le long du spectre.
Pensez-y: avez-vous déjà apprécié les rassemblements sociaux, mais vous avez plus tard ressenti le besoin d'être seul et de recharger? Engagé dans des conversations profondes et significatives mais aussi une petite conversation légère et décontractée?
Vous vous sentiez drainé après trop de solitude mais également submergé par trop d'interaction sociale? Si vous avez répondu oui à ces derniers, vous pourriez être un ambivert.
Les ambiverts sont uniquement adaptables car ils ont des tendances à la fois introverties et extraverties. Ils peuvent facilement naviguer facilement dans les environnements sociaux. Ils savent quand écouter et quand parler. Ils peuvent fonctionner bien seuls mais exceller également dans les contextes de groupe.
Ils sont à l'aise dans les situations sociales mais apprécient également leur espace personnel. Cette flexibilité leur donne un avantage unique dans des domaines comme le leadership, les ventes, la prise de parole en public et le travail créatif. Des études ont même montré que les ambiverts ont tendance à surpasser les introvertis et les extravertis dans des professions qui nécessitent une interaction sociale car elles ajustent naturellement leur approche en fonction de la personne et de la situation.
La fluidité de la personnalité
Le plus grand message de Jung? Vous n'êtes pas coincé dans une seule boîte. Sa théorie ne visait pas seulement à classer les gens; Il s'agissait de comprendre la complexité de l'esprit humain.
Beaucoup d'entre nous ont été conditionnés à penser à nous-mêmes en termes absolus: «Je suis un introverti, donc je dois éviter les situations sociales» ou «je suis un extraverti, donc je dois toujours être sortant». Mais la vérité est que la personnalité est fluide. Il change avec le temps, l'environnement et les expériences de vie.
Le travail de Jung suggère qu'au lieu de nous étiqueter rigidement, nous devons embrasser la nature dynamique de notre psyché. Cela nous amène à une question plus profonde: si nous ne sommes pas purement introvertis ou extravertis, qu'est-ce que cela dit sur la façon dont nous nous développons en tant qu'individus?
Nature vs Nurture: l'équilibre
Êtes-vous né introverti ou extraverti, ou en devenez-vous un au fil du temps? C'est une question qui a fasciné les psychologues depuis des décennies. Certains soutiennent que la personnalité est principalement génétique, codée dans notre ADN avant même de reprendre notre premier souffle.
D'autres croient que notre environnement – nos expériences de l'éducation, de la culture et de la vie – joue un rôle beaucoup plus important dans la formation de qui nous devenons.
La perspective de Carl Jung? C'est les deux. Jung pensait que même si nous pouvons avoir une tendance innée à l'introversion ou à l'extraversion, notre environnement a le pouvoir de façonner, d'affiner et même de remplacer ces inclinations naturelles. Pensez à votre enfance. Avez-vous été encouragé à être franc et social, ou avez-vous appris à être réservé et réfléchi?
Un enfant élevé dans un environnement social bruyant où les rassemblements de famille sont fréquents et les conversations sont animées peuvent développer des tendances extraverties, même si elles étaient naturellement enclines à l'introversion. D'un autre côté, un enfant qui grandit dans une maison calme et livresque où la pensée profonde et la solitude sont appréciées peuvent se pencher vers l'introversion, même s'il avait des traits extravertis.
Les parents, les enseignants et les premières interactions sociales renforcent les comportements. Un enfant naturellement introverti qui est loué à plusieurs reprises pour la prise de parole peut apprendre à développer des compétences extraverties. De même, un enfant extraverti dont on dit fréquemment de se calmer ou de se taire peut supprimer leur expressivité naturelle.
Au-delà de la maison, la société elle-même s'attend à la personnalité. Dans les cultures occidentales, l'extraversion est souvent encouragée. Les écoles récompensent la participation, les lieux de travail favorisent les personnalités sortantes et le réseautage est considéré comme essentiel au succès.
Dans cet environnement, les introvertis peuvent se sentir pressés d'agir plus extravertis, parfois au prix de leur zone de confort naturel. Pendant ce temps, dans de nombreuses cultures orientales, des traits comme l'introspection, l'humilité et la réflexion silencieux sont plus appréciés. Les extravertis dans ces sociétés peuvent ressentir une pression pour atténuer leur expressivité pour adapter les normes culturelles.
Jung a souligné que la véritable conscience de soi provient de la reconnaissance de la façon dont ces forces externes façonnent notre monde interne. Même en tant qu'adultes, notre personnalité continue de changer en fonction de nos expériences. Le traumatisme ou les difficultés peuvent pousser quelqu'un vers l'introversion, le rendant plus prudent et réfléchissant.
Le succès dans les situations sociales peut encourager un introverti à devenir plus à l'aise avec l'extraversion. Les relations peuvent influencer la personnalité: un introverti dans une relation avec un extraverti pourrait développer une confiance plus sociale, tandis qu'un extraverti qui passe du temps avec un penseur profond pourrait devenir plus introspectif.
Cette fluidité est ce qui rend la personnalité si fascinante. Nous ne sommes pas des êtres statiques; Nous évoluons.
La vraie question: vivez-vous authentiquement?
En fin de compte, il ne s'agit pas d'être l'un ou l'autre – il s'agit de conscience de soi. Plus vous vous comprenez, mieux vous pouvez naviguer dans le monde qui vous entoure. Êtes-vous un introverti, un extraverti ou une ambivert? La réponse pourrait vous surprendre.
La théorie de Carl Jung nous met au défi de penser au-delà des étiquettes. Il ne s'agit pas de s'intégrer dans une catégorie prédéfinie; Il s'agit de reconnaître la fluidité de la personnalité et comment elle façonne nos expériences. Peut-être que vous vous avez toujours considéré comme un introverti, mais maintenant vous vous rendez compte que vous avez des moments d'extraversion.
Ou peut-être que vous avez identifié comme un extraverti, mais remarquez combien vous avez parfois envie de solitude. C'est la beauté de la perspicacité de Jung: votre personnalité n'est pas un trait fixe mais un spectre en évolution.
Au lieu de demander: «À quelle catégorie est-ce que je suis appartenant?» Demandez-vous: qu'est-ce qui me dynamise? Qu'est-ce qui me draine? Comment puis-je utiliser ces connaissances pour vivre une vie plus épanouissante? Comprendre votre équilibre peut vous aider à créer un style de vie qui s'aligne sur votre énergie naturelle, à améliorer les relations en reconnaissant différents besoins de personnalité et à choisir une carrière qui joue avec vos forces.
En fin de compte, il ne s'agit pas d'être l'un ou l'autre. Il s'agit de conscience de soi. Et plus vous vous comprenez, mieux vous pouvez façonner votre vie. Alors, êtes-vous un introverti, un extraverti ou une ambivert? La réponse pourrait tout changer.
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Ce message était publié précédemment sur medium.com.
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Crédit photo: Ernest Brillo sur unclash
Le message que vous vous avez menti sur votre personnalité – voici la vérité à couper le souffle, Carl Jung ne veut pas que vous manquiez! est apparu en premier sur le projet Good Men.
Vous pouvez lire l’article original (en Angais) sur le bloggoodmenproject.com