
Des chercheurs de l’Université ITMO de Russie ont mis au point un pinceau laser qui peint des peintures sans utiliser de peinture. (Essayez de dire cela trois fois plus vite.) L’outil de peinture au laser est en fait plus un outil de gravure, créant des structures microscopiques en métal qui réfléchissent certaines longueurs d’onde de lumière qui correspondent au jaune, au rouge et à d’autres couleurs.
Les images produites par le pinceau laser ne font que quelques millimètres de large et contiennent des détails incroyables et nets. Les couleurs sont également très vibrantes, en partie grâce à l’utilisation de la «couleur structurelle». Il n’y a aucun pigment dans ces «peintures», juste des nanostructures gravées par l’outil laser. Ces structures peuvent diffuser certaines longueurs d’onde de lumière, aspirant efficacement les couleurs indésirables et ne reflétant que les couleurs choisies par l’artiste.
Mais comme vous pouvez le voir sur les photos et la vidéo ci-dessus, ce processus a une palette de couleurs très limitée et très vibrante. D’autres procédés de «nano peinture» produisent une plus large gamme de couleurs, alors qu’est-ce qui donne? L’équipe de l’Université ITMO affirme que le pinceau laser est la première étape vers un outil commercial de «nano peinture» pour les artistes, et que la palette de couleurs de l’appareil n’est pas aussi importante que la convivialité, la vitesse et la durabilité des «peintures».
Les images réalisées avec le pinceau laser n’ont pas d’exigences particulières de stockage et devraient durer indéfiniment. Le pinceau laser permet également aux artistes d’effacer ou de remplacer les couleurs, deux caractéristiques que vous ne trouverez pas dans d’autres méthodes de «nano peinture».
Le pinceau laser est clairement un produit viable, et il pourrait aider à révolutionner l’art visuel. Mais on ne sait pas quand ce type d’appareil atteindra le grand public, ni combien cela coûterait. Pour l’instant, tout ce que nous pouvons faire est d’attendre que les chercheurs améliorent la technologie et, espérons-le, d’ajouter quelques couleurs supplémentaires à la palette.
La source: Optica 8, 577-585 (2021) passant par Ars Technica
Vous pouvez lire l’article original (en Angais) sur le sitewww.reviewgeek.com