Il est venu à mon bureau de mauvaise humeur, cherchant des réponses à ses problèmes médicaux. À 30 ans, il souffrait de fatigue, de dépression, de faible libido et de dysfonction érectile depuis 8 ans ! Sachant que le jeune homme moyen pense au sexe tous les 10 minutes pendant les heures d’éveil et n’échoue que très rarement à avoir une érection, j’étais très inquiète pour lui et j’ai pris ses symptômes très au sérieux. Il avait vu son fournisseur de soins primaires, un endocrinologue et un neurologue avant moi. Il a reçu des antidépresseurs, une psychothérapie et d’autres traitements en vain. Cela a conduit à un diagnostic de faible taux de testostérone et à un traitement ultérieur avec des injections de testostérone. Comme un lapin Energizer® rechargé, le remplacement de la testostérone l’a entièrement ravivé, le faisant se sentir « absolument mieux à tous points de vue ». Tout bon. Pourtant, il s’est assis devant moi en se demandant s’il devrait ou non prendre de la testostérone pour le reste de sa vie, peut-être plus de 60 ans ! Il s’inquiétait davantage de savoir comment il resterait fertile lorsqu’il a appris que la thérapie à la testostérone agissait comme un contraceptif.
Le fond des choses
Je suis un gars « à la racine ». En découvrant pourquoi les choses se produisent, vous avez les meilleures chances de guérison. La question simple ici est : Qu’est-ce qui a causé la fuite de testostérone chez ce jeune homme, et pourrait-elle être inversée ? Alors, je suis allé travailler.
Ses antécédents médicaux étaient une ardoise vierge pour les risques, y compris l’absence de consommation de pot ou d’autres drogues, de stress intempestif et d’apnée du sommeil ou d’obésité. Son examen physique était également sans particularité avec une taille de testicule normale et aucune varicocèle. La découverte de testicules de taille normale m’a dit que tout ce qui est arrivé à sa testostérone s’est produit après la puberté et n’était pas un problème permanent d’insuffisance testiculaire. Ses analyses de sang n’ont montré aucun problème de diabète, d’anémie, de prolactine ou de thyroïde, qui peuvent tous être associés à un faible taux de testostérone.
Mais ensuite je l’ai vu, au plus profond de son paquet d’études en laboratoire : sa numération globulaire était élevée. Il était polycythémique. Mais pourquoi? Eh bien, le simple fait d’être sous testostérone pouvait le faire, mais il ne prenait pas de doses anaboliques assez élevées de testostérone. Puis, je suis tombé sur des tests sanguins effectués avant de il a commencé la testostérone et, ô surprise, il était polycythémique à l’époque aussi. Bingo ! Le diagnostic : hémochromatose.
Une maladie sanglante
L’hémochromatose héréditaire est causée par une mutation dans un gène qui contrôle la quantité de fer que votre corps absorbe des aliments. Il se produit dans 1 de chaque 200-300 personnes et se retrouve beaucoup plus souvent chez les hommes que chez les femmes. En raison de ce défaut génétique, l’excès de fer est absorbé puis stocké dans les organes du corps comme le foie, le pancréas et la rate. Au fil du temps, le fer stocké provoque des cicatrices et des dommages aux organes pouvant entraîner des maladies du foie, du diabète et une insuffisance cardiaque. L’infertilité, la dysfonction érectile et le faible taux de testostérone sont également des conséquences de l’hémochromatose. Et, non traitée, elle peut être mortelle.
Vous ne devinerez jamais comment il est traité : saignée (maintenant connue sous le nom de phlébotomie thérapeutique). La saignée, ou le drainage du sang d’un patient pour prévenir ou guérir une maladie, était la procédure médicale la plus courante pratiquée par les chirurgiens depuis l’Antiquité jusqu’à la fin 19ème siècleune durée de plus 2000 ans. Et il a encore une application aujourd’hui. Guérit-il l’hémochromatose? Non, mais il prévient les dommages aux organes en empêchant le fer de s’y accumuler et se traduit par une durée de vie essentiellement normale.
Ainsi, cette analyse des causes profondes a porté ses fruits. J’ai demandé à ce jeune homme d’envisager de donner son sang régulièrement. Je l’ai également retiré des injections de testostérone et l’ai commencé à prendre des pilules de citrate de clomifène pour pousser son hypophyse « paresseux » plus fort à faire plus de ses propres niveaux de testostérone. De cette façon, nous avons maintenu sa qualité de vie normale (élevée) qu’il appréciait sous testostérone sans utiliser de testostérone ; il jouit maintenant également d’une bonne santé sexuelle et est fertile, et nous avons ajouté quelques années de plus à sa vie. Nous avons fait ce qu’Hippocrate, le père de la médecine, nous a ordonné de faire : « Déclarez le passé, diagnostiquez le présent, prédisez l’avenir. Et ça, mes amis, c’est le tour du chapeau de la grande médecine !
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Vous pouvez lire l’article original (en Angais) sur le sitewww.theturekclinic.com