Diffusez JEFF The Brotherhood’s New Ye Olde​.​.​. PE


JEFF The Brotherhood, le groupe composé des frères de Nashville Jake et Jamin Orrall qui comprend désormais également le deuxième guitariste Kunal Prakash, est revenu l’année dernière avec un nouveau single de 7 pouces. Et aujourd’hui, ils sont de retour avec Ye Olde…, un nouvel EP très planant et psychédélique enregistré pendant quatre jours au Earthbound Sound Studio à la Nouvelle-Orléans l’année dernière. Il est livré avec toute une description sur Bandcamp :

Je t’imprègne, mon frère divinement favorisé, de chevaucher vers l’est depuis les portes d’Alexandrie, deux lunes sur palefroi à travers une ancienne mer de terre craquelée, sur une vallée avec deux rivières jaunes, montant par le col entre la bêche enneigée et les poignards jumeaux rocheux. Là, s’ouvre un vaste plateau rempli de sable blanc et d’étalons noirs, un royaume sans roi, où hérétiques et saints partagent des prières dans la pure foi. Sire, vous connaissez mon abstention de mystique, mon astuce pour déchiffrer la chair de la viande des odeurs de la faim, pourtant je vous assure, mon vénéré maître, que j’ai atteint le Pays de Cocagne !

Une fumée sucrée et des tambours lointains flottent à travers les palmiers, attirant des foules de guerriers Wakoku, de nymphes perses et de chamans Daimo autour d’un trio de musiciens. Un moine jacobite, vêtu d’une robe à capuche, s’agenouille contre la terre et souffle dans un gemshorn, à l’intérieur duquel le tootle-too se transforme en une potion à base de plantes qui coule dans la bouche des pèlerins nus. Un bouffon écureuil vêtu de tissus brillants aux motifs hétéroclites, frappe ses pieds contre des peaux de chèvre, tandis que des ficelles attachées à ses doigts, arrête le vent et empêche le soleil lui-même de se coucher au-delà de l’horizon. Assis sur un oreiller de soie, un alchimiste basané, le cou enveloppé par un serpent endormi, prélève des sons sur des cordes métalliques qui forment des flots de fumée rose, s’élevant vers le ciel et retombant comme des morceaux de fromage à pâte molle.

Je vous défie de vous demander, ô prêtre fidèle, si notre fraternité est liée, non par les serments que nous prêtons aux guerres de la chair, mais plutôt à la communion que nous partageons en attendant l’éternel esprit au-delà. Adieu, mon tout.

Mot. Écoutez ci-dessous.





Vous pouvez lire l’article original (en Angais) sur le blogwww.stereogum.com