La revue du concert armé: Pitchfork Music Festival 2022


Lorsque la fumée s’est dissipée, la première chose que j’ai vue, ce sont les hommes en débardeur brandissant des guitares. Ensuite, les femmes de Juggalo se maquillent avec des microphones. Puis le gars aux yeux bandés derrière le clavier. Peu de temps après que le beau diable au sourire espiègle ait levé le poing, le lourd drone de basse a cédé la place à un assaut monolithique d’une intensité fébrile et fébrile.

The Armed, un collectif hardcore expérimental de Detroit qui fonctionne comme un projet d’art multimédia mais qui est vraiment un vrai groupe, a présenté ce qui sera certainement le set le plus fou et le plus divertissant du Pitchfork Music Festival de cette année. Le groupe s’est abattu sur la Blue Stage un peu plus petite et plus intimiste comme une bombe samedi après-midi et n’a pas arrêté d’exploser pendant 45 minutes. Imaginez Broken Social Scene s’ils étaient trois fois plus lourds et cinq fois plus bizarres. Le son était si dur, l’ambiance si jubilatoire. En termes de spectacle audacieux et de force sonore pure, c’était l’un des spectacles de rock les plus incroyables que j’aie jamais vus.

Musicalement, les Armed vous frappent avec d’innombrables sous-genres à la fois. Le tambour de la mitrailleuse remplit le flou avec des battements de souffle programmés. Les claviers, la basse, la guitare et les ordinateurs portables s’unissent dans des murs de son si forts que le tapotement du doigt du guitariste est généralement englouti dans le bruit. Le chant, les cris et les crochets coexistent dans des chansons de bélier qui s’inspirent du grindcore, de l’industriel, du D-beat, du black metal, et plus encore. Il suffit d’un frisson au niveau audio pur pour que les derniers enregistrements de l’Armed – le plus récent de l’année dernière Ultrapop – plus que se tenir debout sans l’apparat du spectacle en direct.





Vous pouvez lire l’article original (en Angais) sur le blogwww.stereogum.com