Pourquoi la permanence des objets est-elle si importante pour les bébés?


Pour les bébés, l’expression «hors de vue, hors de l’esprit» n’est pas seulement un langage familier amusant, c’est littéral. C’est parce qu’ils n’ont pas développé la permanence des objets – si un bébé ne peut pas voir un objet, il cesse fondamentalement d’exister. Donc, avant de développer la permanence des objets, la vie est assez excitante pour les bébés parce que la capacité d’un parent à cacher des choses et à les faire réapparaître est fondamentalement un pouvoir divin. Mais cela ne dure pas, alors obtenez le coup d’oeil tôt.

Qu’est-ce que la permanence des objets?

Psychologue du développement Dr Kimberly Corson explique que la permanence de l’objet se produit lorsque les nourrissons comprennent que quelque chose existe encore même quand on ne peut pas le voir, l’entendre ou le toucher. «En tant qu’adulte, nous avons compris cela. Si je mets quelque chose dans le tiroir de mon bureau, je sais qu’il est là quand j’en ai besoin », dit-elle. «Et si ce n’est pas là, je sais que quelqu’un est entré dans le tiroir de mon bureau alors que je ne regardais pas. Je comprends qu’il n’a pas disparu comme par magie quand il était hors de vue.

Le concept de permanence d’objet est issu de la théorie du développement cognitif du psychologue suisse du développement Jean Piaget dans les années 1930. Il pensait que les nourrissons commençaient à développer la permanence des objets à 8 mois, mais les théoriciens actuels conviennent généralement que le processus commence dès 4 mois. Avant ce point, les nourrissons passent d’une relation réflexive à leur environnement, à une compréhension que les objets existent et peuvent être interagis.

Qu’est-ce qu’un exemple de permanence d’objet?

L’exemple le plus difficile de la lutte contre la permanence des objets est l’angoisse de séparation. Disons que vous déposez votre tout-petit à la garderie: bien qu’ils sachent que vous existerez toujours après votre départ, leur sens du temps n’est pas assez développé pour savoir quand ou si vous reviendrez. Ils versent des larmes, vous ressentez de la tristesse ou de la gêne, et c’est douloureux pour toutes les personnes impliquées. C’est un développement naturel et nécessaire, mais cela ne facilite pas l’expérience.

Le Dr Corson rappelle aux parents de se montrer compatissants. «Il est difficile de voir votre enfant pleurer, mais rappelez-vous que l’anxiété de séparation est normale et que c’est une bonne première expérience pour les enfants d’explorer et de pratiquer des habiletés d’adaptation. Elle suggère les idées suivantes pour surmonter au mieux cette étape:

  • Pratiquez la séparation avec des jeux, tels que cache-cache ou jeu de rôle avec des poupées / figurines. Changez de rôle avec votre enfant afin que vous soyez parfois la personne qui «s’en va» et parfois elle se cache ou «part».
  • Créez de courts rituels d’adieu comme une chanson ou une phrase d’adieu ou une vague spéciale, et pratiquez-les avant de laisser votre enfant avec un autre soignant. Gardez les adieux brefs et donnez-leur des détails qu’ils peuvent comprendre quand vous reviendrez (par exemple «après le déjeuner»).
  • Créez ou aidez votre enfant à choisir un objet de confort, comme une couverture, un nounours ou un «câlin» qu’il pourra garder dans sa poche.

L’activité parent-bébé la plus amusante, la plus productive et la plus emblématique lors du développement de la permanence d’objet est peut-être de jouer au peek-a-boo. «Cela vous permet définitivement de voir comment les jeunes enfants réagissent lorsqu’ils pensent que vous« disparaissez »», note le Dr Corson. «C’est aussi une excellente pratique linguistique précoce pour la pragmatique de la langue, et ils apprennent« servir et retourner »ou donner des informations, attendre une réponse, puis répondre.»

Il n’est pas étonnant que peek-a-boo ait conservé son titre de Le plus grand jeu de tous les temps pendant toutes ces années.



Vous pouvez lire l’article original (en Angais) sur le sitewww.fatherly.com