5 retours efficaces pour les intimidateurs + Comment préparer votre enfant avec eux


Il y a de fortes chances que votre enfant sera soit victime d’intimidation à un moment donné, soit témoin d’une tentative d’intimidation. L’intimidation pour les enfants consiste essentiellement à tester les structures de pouvoir. C’est l’un de ces instincts qui est câblé dans le monde naturel – pour obtenir un ordre hiérarchique plus élevé, plus de ressources, et tout ça – mais qui a des avantages qui ne s’appliquent plus. Donc, jusqu’à ce qu’un adulte le franchisse, il est inévitable que les enfants cèdent à l’instinct, et le reste des enfants doit être préparé avec un retour pour les intimidateurs. Mais à quoi cela ressemble-t-il ?

La réponse dépend de toi gamin. Un retour approprié peut aider dans le feu de l’action, mais cela nécessite que votre enfant réfléchisse à ce qui est réaliste dans les situations qu’il est susceptible de rencontrer.

Connaissez votre tempérament

«Nous avions l’habitude de considérer les intimidateurs comme peu sûrs ou socialement maladroits. Mais maintenant, nous savons d’après la recherche qu’ils sont souvent assez avertis », explique le spécialiste de l’apprentissage Dr Rebecca Mannis. « Ils sont capables de déterminer quelles personnes seront les plus sensibles et lesquelles de leurs victimes potentielles pourraient être en mesure de répondre ou de les regarder de haut. »

Comprendre comment la composition émotionnelle de votre enfant affecte son comportement devrait vous donner une idée de ce qui est sur la table pour savoir comment il peut réagir aux intimidateurs. «Certains enfants sont plus impulsifs, d’autres sont plus anxieux et certains peuvent simplement laisser les choses se dérouler sur leur dos», explique le Dr Mannis. «Si un jeune devient un peu plus intense, il peut avoir du mal à faire un retour pour le moment. Il n’est pas réaliste de s’attendre à ce que cet élève dise quelque chose d’esprit.

Et vous ne voulez certainement pas encourager un enfant au tempérament colérique à se tenir debout et à se battre verbalement avec un intimidateur. Un enfant avec ce tempérament est susceptible de se laisser prendre par le moment et de donner à l’intimidateur la réponse qu’il recherche. Pire scénario? Votre enfant finit par franchir la ligne en disant quelque chose d’inapproprié ou en aggravant la situation jusqu’à la violence physique.

Évaluez vos compétences de retour

Répéter comment réagir à un intimidateur aide les enfants à bien réagir lorsque la situation se présente. « Certains enfants sont très agiles, mais d’autres ne maîtrisent pas aussi bien le langage », explique le Dr Mannis. « Si vous mettez un enfant qui a du mal à trouver des mots sur le moment dans une situation d’intimidation, comment pouvons-nous nous attendre à ce que cet enfant réponde spontanément à un intimidateur ? »

Prenez le temps de réfléchir à des retours optimaux avec votre enfant en fonction de son tempérament et faites un jeu de rôle avec ce que vous proposez. Cette préparation est efficace pour tous les styles d’apprentissage et les vitesses d’apprentissage, car vous pouvez les adapter aux processeurs verbaux et écrits à un rythme qui convient à chaque enfant. Demandez à votre enfant ce qu’un intimidateur pourrait lui dire et réfléchissez aux différentes réponses qu’il peut offrir. Et une fois que vous avez des scripts qui fonctionnent, amusez-vous à les répéter.

Gardez les choses légères en utilisant des reproches idiots lorsque c’est à votre tour d’être l’intimidateur, et mélangez les choses en inversant les rôles pour permettre à votre enfant de vous intimider. Ajouter de la légèreté à la situation les libère pour se concentrer sur les réponses que vous avez trouvées ensemble, et inverser les rôles est une chance pour vous de modéliser ce que vous espérez voir d’eux.

L’une des clés d’un retour efficace pour les intimidateurs est de garder les réponses simples et faciles à retenir. Même des retours d’un mot comme un « quoi que ce soit » prononcé avec confiance peuvent donner à votre enfant le temps et l’espace nécessaires pour se retirer de la situation. « Trouvez des éléments ponctuels qui désengagent l’intimidateur et ne permettent pas une escalade ou la nécessité d’une riposte », encourage le Dr Mannis.

Lire la chambre

Un intimidateur du week-end pris dans la nature nécessite une réponse différente à un intimidateur dans un couloir entre les cours. Le premier peut nécessiter une désescalade plus directe et plus affirmée et le second, un besoin de s’adresser directement à un adulte. Une école qui a vraiment une politique de tolérance zéro peut permettre très peu de plaisanteries, donc les retours de votre enfant devront être brefs et doux. Mais d’autres situations peuvent permettre ou même exiger plus d’affirmation de soi afin de désengager un intimidateur.

5 RETOURS RAPIDES ET EFFICACES POUR LES BULLIES

Les retours pour les intimidateurs doivent être personnalisés pour votre enfant et la situation dans laquelle il se trouve. Mais voici quelques retours universellement efficaces avec un potentiel de désescalade élevé :

  • « Ne déteste pas. Féliciter. »: Facile à retenir car c’est drôle et ça rime. L’humour peut donner une pause à l’intimidateur.
  • « Arrêter. »: Direct et précis.
  • « Ce n’est pas vrai. »: Démontre de l’affirmation de soi et de l’auto-représentation.
  • « Ce n’est pas très gentil. »: Énoncé calmement, peut forcer l’intimidateur à s’auto-évaluer.
  • « Ce n’est pas grave si tu ne m’aimes pas. »: Affirmation de soi et désarme un intimidateur qui s’en prend à quelqu’un qu’il considère comme ayant une faible estime de soi.

Si votre enfant respire profondément, il sera probablement en mesure d’évaluer le degré de menace de l’intimidateur, ainsi que les stratégies de sortie possibles. Une grande taille ou un écart d’âge peut nécessiter une évasion plus rapide et avoir besoin de trouver une sécurité physique. Mais un intimidateur sur un pied d’égalité permet un chemin plus calme et plus délibéré vers la résolution.

Le Dr Mannis dit que nous devons préparer les enfants même aux choses contre lesquelles nous réfléchissons et faisons des efforts pour les protéger. « Idéalement, nous voulons mettre nos enfants dans des situations qui ont une culture et une culture de la gentillesse, mais nous devons équiper nos enfants si nous attendons d’eux qu’ils gèrent efficacement la cruauté sociale. »



Vous pouvez lire l’article original (en Angais) sur le blogwww.fatherly.com