D’accord, alors peut-être que le sous-titre n’est qu’un fantasme de niche détenu uniquement par l’auteur de cet article et d’autres geeks de la technologie vintage, mais une forme d’électronique progressive a récemment fait son chemin dans les rangs, et encore plus d’actes d’électro indie comme Gorillaz et Bonobos prenez quelques pages ici et là du livre de rock progressif. Cela dit, il est peu probable que de nombreux fans d’EDM ou encore plus d’amateurs d’électro expérimentale penseraient à mettre des choses comme Oui, Franck Zappa et King Crimson avec des mélodies et un accompagnement de synthé electronica.
Heureusement, le chanteur, multi-instrumentiste et producteur canadien Wes McClintock s’est efforcé de fusionner ces deux mondes apparemment opposés, et le résultat est à la fois émouvant et intéressant avec juste un peu de folie musicale. Son dernier album, Rêve ouvert, superpose différents types de touches vintage, des basses analogiques lourdes et un noyau de rock indépendant pour créer cette fusion. Il intègre de nombreux styles différents pour y parvenir, jouant à la limite du rock hipster du début des années 2000 tout en apportant des influences antérieures comme le funk, le folk, le rock progressif et, bien sûr, des synthés vintage comme le légendaire Moog pour ramasser presque tout ce qui est génial depuis la fin des années 60 jusqu’à aujourd’hui.
Rêve ouvert s’ouvre sur un morceau instrumental des années 80 appelé « Sky ». Véritable intro de l’intro suivante, « Sky » donne le ton de l’album, ajoutant un groove loungey de la basse funky de McClintock et au moins deux autres types de synthés vintage dans le mix. Tout comme il semble que la mélodie est sur le point de tomber dans le reste de la chanson, elle s’estompe avant la chanson suivante, « Imaginary Sounds ». Bien plus dans le camp indépendant que son prédécesseur, « Imaginary Sounds » a la chaleur et la profondeur qui manquent à de nombreux morceaux de rock indépendant de nos jours, et cela est fourni par la basse habilement jouée et la conception sonore électronique d’accompagnement. C’est un thème qui se répète tout au long de l’album, quel que soit le style ou le genre que McClintock décide d’insérer dans chaque morceau, et qui fait et fera probablement partie de sa signature sonore.
« Chute, » Rêve ouvertest l’endroit où les auditeurs entendront vraiment l’amour de McClintock pour le rock progressif, avec une ligne de basse et une composition clairement influencées par le morceau le plus célèbre du légendaire groupe canadien Yes, « Rond point.” « Falling » est cependant beaucoup plus épicé, car vers la fin, sa structure impeccable se transforme délibérément en synthés plus chaotiques et un solo de guitare dissonant, presque Zappa-esque, arrête brusquement le morceau. Qu’est-ce qui l’attend après ce beau gâchis plein d’énergie? Rien d’autre que les tons doux et apaisants d’une chanson folklorique céleste, appelée « Waiting In Line ». Il est clair par cet arrangement que McClintock n’a pas l’intention que l’auditeur s’habitue à un style avant de le changer complètement, ce qui est intelligent. Les fans peuvent choisir leurs listes de lecture préférées, mais cela constitue également un voyage passionnant le long de la trajectoire de cet album et présente éventuellement aux gens des styles, des genres et des modes d’écoute auxquels ils ne seraient jamais exposés autrement.
Rêve ouvert continue de basculer entre les styles au fur et à mesure, aspirant de plus en plus de styles et de sous-genres sur son passage. Les auditeurs avertis pourront capter une programmation industrielle dans « Breaking Into Noting », un léger soupçon de trap dans « Last Time » et quelques Daft Punk-comme la funky house dans « A Different Kind of Sane » mais c’est vraiment la composition qui fait que l’album fonctionne dans son ensemble. Ensuite, l’album se termine par un autre morceau instrumental intitulé « Sand », une manière appropriée de ramener le rêveur sur terre.
Reprenant le nom, Rêve ouvert est vraiment un forum ouvert d’idées et de styles avec un cœur émotif et relatable qui lui permet, ainsi qu’à McClintock, de transcender les genres. Tldr : c’est juste de la très bonne musique.
Rêve ouvert est maintenant disponible et peut être diffusé sur Spotify ou acheté sur Camp de bande.
Vous pouvez lire l’article original (en Angais) sur le blogwww.youredm.com