Steve Bannon arrêté dans le cadre d’un projet GoFundMe de 25 millions de dollars


Photo d'archive de Steve Bannon en 2019.

Photo d’archive de Steve Bannon en 2019.
Photo: Alex Wong (Getty Images)

Les procureurs fédéraux américains ont annoncé jeudi matin que quatre hommes avaient été inculpés pour leur rôle dans un programme de financement participatif visant à construire un mur le long de la frontière américano-mexicaine. Steve Bannon, ancien bras droit du président Donald Trump, faisait partie des personnes inculpées ce matin et est déjà détenu par le gouvernement fédéral, selon MSNBC.

Brian Kolfage a lancé une page GoFundMe en décembre 2018 intitulée «Nous construisons le mur», qui promettait d’aider le président Donald Trump à tenir sa promesse de construire une barrière physique entre les États-Unis et le Mexique. Kolfage aurait gardé 350 000 $ de fonds pour son usage personnel tandis que Bannon aurait redirigé 1 million de dollars vers une organisation à but non lucratif et dépensé des centaines de milliers de dollars en dépenses personnelles.

«Comme allégué, les accusés ont fraudé des centaines de milliers de donateurs, capitalisant sur leur intérêt à financer un mur frontalier pour collecter des millions de dollars, sous le faux prétexte que tout cet argent serait dépensé pour la construction», a déclaré la procureure américaine par intérim Audrey Strauss. a déclaré dans un communiqué publié en ligne par le Département américain de la justice.

«Tout en assurant à plusieurs reprises aux donateurs que Brian Kolfage, le fondateur et le visage public de We Build the Wall, ne recevrait pas un centime, les accusés ont secrètement tenté de transmettre des centaines de milliers de dollars à Kolfage, qu’il a utilisé pour financer son style de vie somptueux, »Continua Strauss. «Nous remercions l’USPIS pour son partenariat dans l’enquête sur cette affaire, et nous restons déterminés à éradiquer et à poursuivre les fraudes où que nous les trouvions.»

Tous les quatre sont accusés de complot en vue de commettre une fraude électronique et de complot en vue de commettre du blanchiment d’argent, chacun passible d’une peine de prison allant jusqu’à 20 ans.

Cette histoire se développe …

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